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Emma Hidden, mon blog d'écriture.

29 avril 2007

Pourquoi je suis allée en médecine

Quand j'ai choisi d'aller en fac de médecine, je ne savais pas que je voulais soigner.

Si j'ai choisi ces études, c'était pour assurer mon avenir, avoir un bon métier.

Epater la famille.

Epater tout le monde.

Faire des études qui me conduiraient vers pleins de métiers possibles. J'aimais bien l'idée que je ne savais pas encore quel médecin je pourrais être.

Pour que mes enfants connaissent la quiétude des enfants de médecins que je côtoyaient. L'insouciance. Le confort. La confiance autour d'eux.

J'ai voulu faire médecin parce-que j'en étais capable, et que je voulais le montrer. Le prouver.

J'ai voulu faire médecine pour comprendre la maladie que j'avais eu

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18 mars 2007

Je viens de rentrer d'Allemagne, et comme je le

Je viens de rentrer d'Allemagne, et comme je le pensais, ce voyage m'a fait du bien.
J'ai fréquenté des gens qui vont bien. Et j'ai accepter d'êtr epour eux simplement moi-même.
Je n'ai pas pris les quelques décisions sur les questions que j'avais mise à mon ordre du jour intérieur. La décision c'est, peut-être d'arrêter de prendre des décisions générales, fermes et définitives.
Donc je repars dans ma vie plus fraîche, moins stressée. Je n'ai pas envie de définir précisément quelles conséquences concrètes cela pourra avoir - j'ai trop peur d'être déçue.

24 septembre 2006

Ecriture du soir... espoir

Je n'ai pas de plume ; je ne l'ai pas perdue, je n'en ai jamais eu.

J'ai le bout des doigts qui me démange, c'est tout. Le clavier m'appelle.

Ou plutôt, les mots tournicotent tellement dans ma tête, que lorsqu'ils peuvent sortir, le clavier me soulage.

Pourtant, je m'assois trop rarement devant cet écran. Et ce soir, où je me suis astreinte à l'exercice, je retrouve une sensation familière : la nuit du dehors, l'éclairage intime, et le ron-ron de l'ordinateur.

Au loin, la télé.

Autrefois, quand je rédigeais mes dissert' de philo, le jeudi soir à partir de 22h - pas avant, c'était le rituel- c'était Maman qui suivait une émission. Un "perdu de vue" ou un "ça se discute" qui la faisait pleurer. Très divertissant, de voir d'autres régler leur problèmes quand derrière nos portes, dans nos placards, dans nos coeurs durs se tapissaient les nôtres. Clairement : les mères et les filles s'embrassaient dans un flot de larmes. Nous, elle : mère, moi : soeur, nous pensions sans en parler à celle que l'on n'embrassait plus, et pour qui on pleurait en secret.

Ce soir, c'est un gentil fiancé qui profite de son dimanche soir. Il a la quiétude de ceux qui n'ont rien à se reprocher, qui n'ont pas de lourds secrets ans leur valise. Malgré cette impression qu'il donne je sais bien, moi, que tout n'est pas si simple. Mais lui a ce don de rendre fluide la complexité. Il ne résoud pas toujours, mais il démêle. Il fait confiance, il donne du temps. Il décide devant l'urgence, avec force il sait être le capitaine du navire. Avec douceur, le plus souvent, il est un merveilleux compagnon de navigation.

Mon travail dans la vie a été de quitter un navire qui prenait l'eau, pour monter dans cette caravelle. Mon travail est de faire ma part aux manoeuvres, qu'il y ait du gros temps ou une mer d'huile, sans craquer. Mon travail est aussi d'humer les embruns, de laisser l'air du large pénétrer mes poumons. Etre heureuse coûte que coûte, en guettant le jour où cela me ne sera plus un travail.

20 septembre 2006

Vivre pour après...

Avec le temps, non contente du présent, j'ai appris à vivre pour après.
Tenir, passer les caps, et penser à plus tard.
"Quand je partirai enfin de ce boulot de merde, tout sera nickel, j'aurai mis à jour mes notes, ils verront que j'étais une pro"
Nouveau boulot, nouveau serrage des dents. "Cette rentrée est très dure, mais je pense à la suite. L'an prochain je ne ferai pas pareil"
Déjà en janvier je disais cela : "pour l'instant je fais au mieux, mais je pense surtout à la rentrée"
Eh bien ça y et, on y est.

Le pire, c'est que je regarde ma maison, mon fiancé, etc... Je me dis "il faut tenir", l'idée c'est de faire de beaux enfants qui eux, auront une vie heureuse. Qui vivront pour maintenant.

Il faut tenir. Mais jusqu'à quand vais-je tenir ? Jusqu'à quand vais-je pouvoir passer les caps ? Quel cap faudra-t-il pour m'achever ? Ou au contraire pour passer à la vraie vie, celle qui sera vraiment belle ? Celle que j'apprécierai réellement, sans avoir mal, sans même savoir que je l'apprécie. Juste parce-qu'elle est belle et que je suis heureuse... ?

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